
Un hacker engagé par le cartel de sinaloa a aidé à identifier et éliminer des sources du FBI
Le tristement célèbre cartel de la drogue Sinaloa, dirigé par El Chapo, a recruté un hacker pour mener des opérations de surveillance sur des individus liés à l’affaire. D’après un rapport gouvernemental, ces activités ont permis au cartel d’intimider et d’éliminer des témoins et des sources potentielles du FBI.
Le Bureau de l’Inspecteur Général du Département de la Justice des États-Unis a rendu public, jeudi, un audit concernant les initiatives du FBI pour faire face à ce qu’il désigne comme « surveillance technique omniprésente » (UTS) et aux risques qu’elle engendre pour ses opérations et enquêtes. Selon l’OIG, l’UTS se réfère à la collecte et à l’analyse de données à grande échelle, visant à établir des liens entre des individus, des objets, des événements ou des lieux.
Le rapport souligne que certains membres au sein du FBI et d’agences partenaires, comme la CIA, qualifient l’UTS de menace « existentielle ».
Le Hacker
D’après les informations fournies par la source, le hacker a observé des personnes entrant et sortant de l’ambassade des États-Unis à Mexico, identifiant ainsi des « personnes d’intérêt » pour le cartel, y compris l’attaché juridique adjoint du FBI (ALAT). Il a ensuite réussi à exploiter le numéro de téléphone mobile de l’ALAT pour récupérer les appels effectués et reçus, ainsi que les données de géolocalisation liées à son appareil, selon le rapport.
Militarisation des données
Les risques associés à la collecte massive de données se sont généralement concentrés sur les atteintes à la vie privée des consommateurs et sur les escroqueries utilisant des informations volées.
L’OIG a averti que « les avancées récentes dans les technologies disponibles sur le marché ont facilité la tâche des nations moins sophistiquées et des entreprises criminelles pour identifier et exploiter les vulnérabilités créées par l’UTS.
Lorsque l’on pense que la moitié des données des Français (si ce n’est plus) sont dans la nature, nous sommes en droit de nous demander comment se protéger face à ces menaces émergentes.
OUTOFSCOPE peut vous aider à comprendre ce qu’il en est réellement
À l’heure où une quantité croissante de données personnelles des citoyens est exposée, la question de la protection de la vie privée et de la sécurité des informations devient cruciale.
Les fuites de données, qu’elles proviennent de violations de systèmes informatiques ou de la collecte massive d’informations par des tiers, mettent en péril non seulement la confidentialité des individus, mais aussi leur sécurité physique. En effet, des données sensibles peuvent être utilisées par des acteurs malveillants pour cibler des personnes spécifiques, compromettant ainsi leur sécurité personnelle.
Face à ces menaces, il est essentiel d’adopter une approche proactive en matière de cybersécurité. Cela inclut la mise en œuvre de technologies avancées pour protéger les données, ainsi que la sensibilisation des utilisateurs aux risques associés à la divulgation d’informations personnelles.
Les entreprises et les institutions doivent également renforcer leurs protocoles de sécurité et s’assurer que leurs employés sont formés pour identifier et réagir aux menaces potentielles. En parallèle, les législateurs doivent œuvrer à l’élaboration de réglementations plus strictes concernant la protection des données, afin de garantir que les droits des citoyens soient respectés dans un environnement numérique de plus en plus complexe.
La sécurité des données ne doit pas être considérée comme une simple obligation, mais comme un impératif pour préserver la confiance du public et assurer un avenir numérique sûr.